juin 2017
juin 2017
Balagan, dernier arrivé dans la liste grandissante des restaurants israéliens de Paris, bénéficie de parrains célèbres (le groupe Experimental + les chefs Assaf Granit et Uri Navon de Mahane Yehuda à Jerusalem et Palomar à Londres).
Mais ce Balagan n’a pas tout à fait compris l’essence de son prénom, le BORDEL…
La déco est chic (assurée par l’inévitable Meilichzon), les gens sont chics (sur leur 31) et les serveurs sont chics (sympathiques).
Grâce à Philippe, nous avons eu la table VIP dans la cuisine, au centre de l’action…
Faute d’ambiance grunge/cool/pintes de bière, on retrouve dans l’assiette l’âme culinaire de Tel Aviv.
Fraiche salade de betteraves, délicat tataki de saumon et cerises, polenta aux asperges crémeuse, shakshouka revisitée en légèreté, foie haché minute et risotto aux légumes verts croquants.
Pour le dessert, on s’est offert le malabi, très réussi, et un Jerusalem cheese cake tout en mousse et légèreté.
Vous aurez compris que ce Balagan nous a séduits, mais pas encore totalement convaincus.
C’est sur que nous lui donnerons une seconde chance, pour le chef Dan et pour l’équipe, aux petits pickles.
Petit cours de cuisine israélienne actuelle.
Prenez des recettes moyen orientales connues, houmous, aubergines grillées, shawarma, shakshouka, malabi – mixez avec quelques plats méditerranéens, tartare, risotto, polenta, tzatziki – saupoudrez d’une bonne dose d’herbes et osez les associations – enrobez de quelques shots de vodka, de musique forte et de chefs très tatoués…