janvier 2020
janvier 2020
Ce qui nous a d’emblée plu dans ce Capitaine, c’est sa discrétion.
A l’abri des réseaux sociaux et des regards, bien caché au fond de son impasse, il a tout pour naviguer dans le vent.
Une déco de bistrot vintage, chaleureuse qui ne dans tombe pas dans les travers bobo ultra-lookés, mais qui répond aux codes que nous aimons.
Le chef, Baptiste Day suit un parcours sans faute, des grandes cuisines (Arpège, Astrance) aux plus branchouilles (Servan).
La carte, qui change régulièrement est audacieuse, l’intitulé des plats est réjouissant.
Nous nous sommes donc lancés dans une commande ambitieuse.
Seiche crue, daikon, kumquat.
Tourteau, barigoule d’artichauts, câpres.
Lotte, endives braisées à l’orange.
Pigeon, betteraves, condiment framboise-piment.
Pavlova aux agrumes.
Une ambition un peu freinée par un discret manque de lisibilité dans les goûts.
S’il n’y a évidemment rien à reprocher en termes de choix des produits, il nous a semblé (tout à fait personnellement) que les associations, généreuses, se confondaient un peu.
A l’arrivée de la petite note (65€) nous n’avions pas eu le « wow » qui justifie ce genre de tarif.
Le rapport qualité-prix n’est pas vraiment notre critère de classement favori, car il est d’une subjectivité et d’une discrimination redoutables.
Néanmoins, au-delà d’un certain prix, nous touchons du bout des doigts la gastronomie et il nous faut alors des étoiles pleins les papilles…