juillet 2019

Chinaski

Chère Marie Aline,
C’est avec intérêt que nous avons lu votre article du Monde en date du 24 août dernier, dans lequel vous esquintez minutieusement l’attachant Chinaski.
Même si Charles Bukowski est d’un naturel pessimiste comme vous, il aurait sans doute apprécié les tables un peu bancales, les odeurs de cuisine et la petite terrasse citadine.
Nous vous rejoignons sur le petit manque de peps de certaines entrées (et nous vous rejoignons d’ailleurs assez souvent), et nous en convenons, la pénombre ne contribue pas à exhaler nos sens gustatifs.
La canette a été servie toute rosée, garnie d’une onctueuse purée de panais et de mirabelles fraichement cueillies et le poulpe, bien tendre avait du être abondamment “frappé”, peut-être suite à la lecture de votre article.
Le financier, un peu sucré, s’est laissé manger sans sourciller et le cheesecake au poivre de Timut a provoqué quelques Mmmmm.
S’il est évident qu’un nouveau restaurant se juge d’abord à sa cuisine et à sa décoration, ce sont aussi ses équipes qui en confèrent l’atmosphère et qui vous donnent envie d’y revenir.
Et bien il se trouve que JA et JB nous ont charmés par leur gentillesse, leur investissement et leurs parcours.
Si leur talent peut paraître un peu hésitant au palet des plus sévères, il a conquis les nôtres.