juin 2020
juin 2020
Quel bonheur de s’être régalé pour nos premiers coups de fourchette.
De l’entrée au dessert, le nouveau Dupin nous a ravis.
Le jeune Nathan Helo qui a repris la cuisine en octobre dernier, garde les marques de l’Epi, mais fait évoluer la cuisine (et la déco) vers une gastronomie originale où le végétal et l’éco-responsabilité sont toujours de rigueur.
Le menu à 42€ a fière allure.
Poireaux brûlés, pleurotes, mulet confit aux agrumes, vinaigrette poireaux-sarrasin.
Tartare de tomates anciennes, émulsion de burrata, glace aneth/estragon.
Lieu jaune farci au basilic/citron, aubergines confites, abricots.
Gnocchis aux noisettes/pecorino, artichauts barigoules et ris d’agneau…
Voici quelques-unes des assiettes maîtrisées que sort le nouveau héros.
Les sauces sont magnifiques, le dressage élégant, sans parler de la cuisson des ris d’agneau (first time).
Nous qui sommes si enclins à plébisciter les bistrots en branchitude-cool de l’est parisien, nous voici prêts à revoir nos classiques.
Aurions-nous oublié les desserts…?
Les 300g d’excellente mousse au chocolat Guanaja, pignons de pin torréfiés, ont été liquidés malgré une peau du ventre déjà bien tendue.
Toute en finesse, l’île flottante framboise et fève de tonka a fait passer la mousse.
Avec le café le petit chou chocolat et le chou chantilly pistache nous ont fait du charme, mais nous avons résisté pour se les enfiler le lendemain.
Terrasse agrandie pour cause de reprise d’activité favorisée, service adorable et courageux de Sylvain, encore seul en salle.
Pas la peine de vous faire un dessin, Dupin, presque 20.