novembre 2019

Greco

Il n’est pas étonnant, mais heureux, que les avant-gardes européennes, et Picasso notamment, aient redécouvert le Greco au 19e et au 20e siècles et s’en soient si fortement inspirées.

 

Né Doménikos Theotokópoulos en 1541 en Crète, c’est à Venise et à Rome qu’il sera formé, et c’est à Tolède qu’il sera un temps reconnu avant d’y mourir, solitaire et quasi ruiné, en 1614.

 

Trop novatrice, trop expressive et trop peu bigote, son oeuvre tombera dans l’oubli jusqu’à la reconnaissance de la puissance de ses toiles par les peintres en mal de modèle transgressif.

 

Les traits des visages, les mains noueuses, les coups de pinceaux nerveux et les ombres noires…
Et ces couleurs chatoyantes, les roses les bleus, les pourpres, les jaunes et les kakis…
Tout est empreint d’une modernité prématurée qui trouve aujourd’hui sa juste admiration.
Doménikos si tu nous entends…merci.