janvier 2019

Le Rigmarole

Nous avons été enchanté par ce Rigmarole.
Intime, délicat et raffiné.

 

La salle est petite, et offre une pénombre flatteuse.
Derrière le bar Robert Compagnon et Jess Yang, cumulent trois nationalités et une passion, le Japon et plus spécifiquement l’art du bbq japonais.
La charmante Cris (Crislaine Medina, sommelière), s’ajoute au melting pot et vient nous parler de la proposition culinaire, dont la carte ne dit pas grand chose.
Nous n’optons pas pour les menus (49 et 69€), mais parcourons la carte…
Une quinzaine de petites assiettes plus tard, nous sommes rassasiés et conquis.
Beignets de butternut, crousti-fondants.
Tartare de Saint Jacques, suave et moelleux.
Brochettes merveilleuses de poulet mariné à la mandarine, de poireaux mayonnaise oeufs de cabillaud, de polpette au yaourt…
Petits plats de pâtes fraiches d’une délicatesse insensée, aux palourdes et au ragout de moelle.
Endives et topinambours précieusement assaisonnés.
Petite daurade passée sous le feu à la chair fondante, accompagnée d’une salade dont nous cherchons encore à imiter l’assaisonnement.

 

Les desserts ? Essentiels toujours…
Jess prend en charge le sucré et on sent qu’il y a de l’expérience. Une petite barre chocolatée, un Sundae de malade et un bol aux Tres Leches qui n’ont pas fait long feu.

 

Côté bouteille, on a maintenant l’habitude des vins naturels qui ne font pas mal à la tête et qui ont une profondeur si particulière. On choisit un Pinot noir du Jura, Cuvée Julien de chez Jean-François Ganevat.
Cris opine et sourit. On n’est pas déçu.

 

Lorsqu’on mange un sushi d’exception, on sait que dans l’assiette il y aura deux lingots merveilleux et pas un amas de riz collant recouvert de saumon gras.
Au Rigmarole, on savoure, en toutes petites portions, on a dégusté et bu avec délices et on reviendra vite gouter encore.