janvier 2018
janvier 2018
Une salle aérée dans un quartier qui se calme le soir, cuisine semi ouverte, ambiance bistrot tranquille.
L’Oseille ne fait pas beaucoup de bruit, mais a déjà bien trouvé ses marques.
Autour de Pierre Lecoutre, ancien chef du Café des Musées, l’équipe est dynamique et souriante et les producteurs de bons produits ont répondus présents.
Et nous qui cherchons désespérément à Paris des bistrots qui ressemblent à des bistrots, de crier Hourra !
Soupe du jour (ce soir là un bouillon corsé et petits légumes), chanterelles grises du Médoc et oeuf parfait (parfait de chez parfait), saumon fumé maison et en coquillages du soir, des couteaux (miam).
Suivi de près par une délicieuse blanquette de veau du Limousin et riz de Camargue, servie très généreusement dans sa cocotte, un très réussi plat végétarien (légumes, herbes et riz qui fleurent bon la cardamone, servis dans un épais pot en terre brulant), un onglet de boeuf tendre et gouteux…
On vous a parlé des pommes de terre Dauphine ?
On n’a pas pu s’arrêter…
“Clemch, tu me pache une pomme de terre…”
“Ben t’en a déjà une dans la bouche…”
“Ah bon, chavais pas…”
Et les desserts ? On vous a parlé des desserts ?
Ile flottante maousse avec amandes entières caramélisées. Gâteau imbibé à l’orange (de Sicile) et crème fleur d’oranger. Crémeux au chocolat, fèves de Tonka.
Et le juste prix pour deux entrées, un plat et un dessert ?
36 euros… Ben oui, 36..
Bon, ben nous on va prendre un abonnement, à deux conditions : changer l’éclairage et continuer à faire aussi bien.
“Ija, tu peux me pacher une pomme de terre ??!”