avril 2019

Marcore

Aurélie nous installe. Son accent chantant et son sourire font le reste.
La salle est classique et jolie, les fauteuils un peu trente super confortables, les jolis guéridons en marbre rendent le diner à 6 un peu multiple de 3.

 

La carte est très alléchante, et lisible ce qui n’est pas toujours le cas…
On choisit des boulettes façon acras avec une sauce tartare délicieuse.
Une pissaladière en volume, délicieuse.
Une grosse raviole de langoustine au jus de homard crémé, délicieuse.
Petite déception sur la ventrèche de thon, mais c’est tout à fait personnel.
S’en suit une étonnante, moelleuse et fondante escalope panée, assez loin de l’oreille d’éléphant milanaise, arrosée au jus et recouverte de câpres et de confit de citron.
Une belle daurade sauvage à partager nous est présentée comme dans les grandes maisons.
Et voici une généreuse assiette de pâtes Cacio e Pepe revisitées.
Les plats sont copieux et embaument la cuisine, les mijotages et les belles cuissons.
Les accompagnements sont à part, mais ils méritent le supplément.
Purée beurrée et lisse, petits pois tous frais et croquants, pommes de terre de Noirmoutier et épinards minute.

 

A ce niveau du repas, nous étions largement rassasiés, mais inévitablement curieux de tester le sucré.
Trois desserts plus tard, nous étions conquis et repus.
Vacherin ananas rôti, sorbet coriandre – tarte soufflée au chocolat, crème fève de tonka – baba à la fleur d’oranger sorbet clémentine.

 

Le restaurant “gastronomique” sera très prochainement ouvert à l’étage et le traiteur sur le trottoir d’en face.
Marc Favier, ancien second de Jean-François Piège et chef du Bouillon (Rochechouart) a bien fait de voir grand.
Aurélie lui passe la main sur l’épaule.
Ils vont bosser ces deux-là et atteindre les étoiles c’est certain.