novembre 2019

Sausalito

Très souvent, les nouvelles adresses tendance sont ouvertes par de jeunes talents passés par un restaurant estampillé fooding, et ça rassure.
Chez Sausalito, pas de CV à rallonge, mais l’envie de proposer une belle carte de vins accompagnée de “petites assiettes” pas prises de tête et bien réalisées.

 

Ce soir-là, il y avait pas mal de barbes, de bonnes bouteilles et les sourires de ceux qui ont touché un peu leur rêve.
Comme si on était invité chez des potes, on est reçu super gentiment, l’ambiance est bruyante et gaie.
La déco met le bois à l’honneur et c’est une histoire de famille.
Les longues tables de bois brut ou brûlé réalisées par l’Atelier YA, menuisier ébéniste en Bourgogne, donnent du caractère à une ambiance bistro-bar-à-vins réussie.

 

Dans les “petites” assiettes donc, du tartare de chinchard (un chouïa en manque de peps), du maïs pop-corn, des tartines de sarrasin au Mont d’Or, des Saint Jacques au bon beurre, des choux de Bruxelles caramélisés, un paleron de bœuf tout fondant et une délicieuse fine part de tarte au citron.
Et dans les verres, un vin rouge du Jura de Jérôme Arnoux, cuvée Exception, doux en sulfites et en maux de tête.

 

Heureusement entre Basile, Martin, Antoine et Pierre, on a aperçu le chef, David John Kelly (ancien du 6 Paul Bert), qui n’avait pas trop de ses trois noms anglais pour faire face à cette attaque chauvine.
Ah, mais ça doit être lui le rapport avec la Californie…
Que nenni, le chef est londonien.
Bon alors ? Pourquoi Sausalito.
Juste le souvenir d’un super voyage de plusieurs mois aux US et un coup de coeur pour la petite ville au bout du pont rouge.
Ben oui, qu’on est con…