février 2018

Virtus

Virtus change d’adresse et s’offre un magnifique espace dans la très sympathique rue de Cotte.
Un sans faute dans l’assiette et dans la déco vintage.
Chaque table (toutes différentes en forme et en matière) a droit à son espace, sa suspension et ses chaises 70’s, choisies avec goût.
Carrelage, marbre, bois, vases et objets de déco complètent une ambiance bien travaillée et super agréable.

 

Les chefs Chiho (Japan 1 point) et Marcelo (Argentina 1 point) sont derrière les fourneaux et la qualité est là.
Ceviche de mulet noir et clémentine, St Jacques et topinambour, lieu jaune de ligne et pamplemousse, canard de Challans sauce orange.
Vous aurez remarqué le côté très agrume du menu ce soir là, mais il faut dire qu’on n’est pas vraiment dans la saison des pêches.
On est clairement à un niveau gastronomique tant dans le choix des produits que dans la réalisation.
Côté vins, la carte est toujours élaborée par Paz Levinson, 4ème meilleure sommelière du monde. Notre vin australien non filtré avait l’aspect d’un jus de raisins et le goût d’un très bon Pinot.

 

Il y a juste un petit côté classique contrebalancé parfois par trop d’originalité dans les associations – le Mont Blanc revisité est étonnant, peut-être trop.
On peut donc juste regretter une partition que l’on a l’impression d’avoir déjà écoutée chez Eels, à la Condesa ou Racines des Prés.
Peut-être un peu trop de perfection et pas assez d’improvisation ?

 

Ne nous comprenez pas mal, c’était très très bon.
Pré dessert passion-coco-yaourt délicieux, petite madeleine minute en mignardises à tomber et plats parfaitement exécutés.
On dirait juste qu’il manque une toute petite dose de charme.